Cancer : ce symptôme que vous pouvez ressentir en vous endormant

Tossing and turning in bed trying to fall asleep. Exhausted and sleep deprived woman suffering from insomnia

Vous ressentez des douleurs à l’heure du coucher ? Si ce problème persiste pendant plus de trois semaines, il est fortement recommandé d’aller consulter un médecin généraliste. Explications.

Savoir écouter son corps et s’apercevoir des changements notables est essentiel pour identifier une maladie et agir rapidement. Si le plus souvent, elle se détecte au travers d’une grosseur anormale ou d’un saignement, certains symptômes précoces ne sont pas toujours évidents.

Comme l’a rappelé le Dr Deborah Lee, dont les propos ont été relayés par le Mirror, la douleur est l'un des symptômes les plus courants du cancer qui peut apparaître la nuit. Selon une récente étude, environ 38% des patients atteints de cancer ressentiront une douleur modérée à sévère lorsqu'ils essaieront de dormir. Et bien qu’il soit important de préciser que la douleur peut être le résultat de nombreux autres maux et affections, certains signes révélateurs pourraient aider à l'identifier comme cancéreuse.

Ainsi, si la douleur s’aggrave pendant la nuit et qu’elle n’est pas liée à un traumatisme, l’heure est au questionnement. "Il peut y avoir d'autres symptômes tels qu'une perte d'appétit, une perte de poids, des malaises, de la fatigue, des nausées, des vomissements ou de la fièvre", a-t-elle expliqué tout en rappelant le pourquoi du comment de ce phénomène.

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Consultez trois semaines après le début des symptômes

Concrètement, le cancer se développe plus rapidement pendant la nuit, c'est pourquoi les symptômes débilitants surviennent souvent à cet instant. De plus, "lorsque vous vous allongez, cela modifie la répartition du poids de la tumeur et des tissus environnants, causant potentiellement de la douleur", a-t-elle ajouté.

Mais attention à ne pas porter de conclusions hâtives. Selon elle, il est important de consulter un médecin dans le seul cas où ces douleurs inexpliquées persistent depuis au moins trois semaines. "Cela peut bien avoir une explication innocente, mais vous devez avoir une évaluation appropriée", a-t-elle conclu.

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