Dans le camp démocrate en panique, la course pour remplacer Joe Biden est lancée

Avant même le débat du 27 juin, durant lequel le président américain Joe Biden, candidat à sa réélection, s’est révélé incapable de faire face à son rival du camp républicain Donald Trump, la presse américaine bruissait de rumeurs sur un possible changement de candidat démocrate à la présidentielle du 5 novembre.

Sur la short list qui circulait dans les médias, on retrouvait notamment ue poignée d’aspirants remplaçants, au premier rang desquels le gouverneur de Californie Gavin Newsom, ou encore la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer. L’actuel ministre des Transports, Pete Buttigieg y figurait également ; ainsi que la sénatrice du Minnesota, Amy Klobuchar, et le sénateur du New Jersey, Cory Booker.

Kamala Harris ou l’art du déni

Après le débat, cette liste s’est encore étoffée, comme le pointe The Guardian qui évoque six candidats probables dont des personnalités démocrates moins évidentes comme le gouverneur de l’Illinois J.B. Pritzker ou le sénateur de l’Ohio Sherrod Brown.

Bien sûr, soulignent de nombreux médias outre-Atlantique, la vice-présidente de Joe Biden, Kamala Harris, reste naturellement en tête de liste. Mais après trois ans et demi à son poste, celle-ci peine encore et toujours à convaincre. Elle s’est même retrouvée enferrée dans le déni, à la suite du débat du 27 juin, contrainte de défendre non seulement la performance de Joe Biden, mais aussi son bilan et son aptitude à présider les États-Unis.

Qui plus est, “Kamala Harris ne remplacerait pas automatiquement Joe Biden en tant que candidate démocrate si celui-ci venait à se désister simplement parce qu’elle est vice-présidente”, souligne le Wall Street Journal. Toutefois, son statut au sein du parti démocrate et sa proximité avec la Maison-Blanche pourraient faire d’elle une candidate viable, “surtout si Biden lui apporte son soutien en tirant sa révérence”.

Les trois scénarios de la convention de Chicago

Une chose est sûre, le remplacement de Joe Biden qui continue, comme le souligne le Financial Times, de vouloir “rester dans la course et se projette déjà dans le second débat contre Trump”, programmé le 10 septembre sur la chaîne ABC News, ne sera pas chose aisée.

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