Camille Lellouche évoque son combat contre l’alcoolisme sans symptôme

L'artiste Camille Lellouche lors de la Fashion Week de Paris  - Credit:Sebastien Fremont / Starface / Cover Images
L'artiste Camille Lellouche lors de la Fashion Week de Paris - Credit:Sebastien Fremont / Starface / Cover Images

Si l'on en croit l'expérience de Camille Lellouche, il est facile de devenir alcoolique sans même s'en rendre compte. Dans l'ouvrage qu'elle publie le 6 mars aux éditions Stock, Tout te dire, la comédienne, musicienne, humoriste, chanteuse, et autrice dorénavant, se livre sans fard sur une période douloureuse de sa vie. Celle où, au début des années 2010, pour gagner sa vie, elle travaillait comme serveuse dans des cafés parisiens, fréquentés par Mouloud Achour, Nicolas Bedos et d'autres personnalités du milieu artistique.

Pour tenir face au stress intense de ce métier, la jeune femme a, petit à petit, pris l'habitude de consommer de l'alcool. « Je commence à boire énormément et je plonge dans une habitude qui va devenir une addiction pendant trois ou quatre ans. […] Boire devient la règle », écrit-elle dans l'ouvrage au même titre qu'une de ses chansons.

À LIRE AUSSI « La passion de Churchill pour l'alcool a eu des conséquences politiques » Et elle n'y va pas en douceur, étant « capable d'absorber une bouteille de vodka », et qui plus est « sans aucune trace d'ivresse ». Rapidement, la jeune femme a donc atteint le stade qu'elle désigne sous le terme « d'alcoolisme sans symptôme ». On dirait en langage vernaculaire qu'elle tient bien l'alcool. Mais c'est l'alcool qui la tient.

L'humoriste décrit de tristes journées, rythmées par un « quart de sancerre blanc à 14 heures pour se détendre », puis des « shots pour relâcher la pression du service », avant de fini [...] Lire la suite