Camille Cottin : « J’aime les gens qui se foutent d’être polis »

On peut symboliser la fraîcheur ultime au cinéma, mais quand 40 °C assomment le Festival du film francophone ­d’Angoulême, ce petit salon climatisé d’un hôtel du centre, où on la retrouve fin août, devient une véritable oasis ! Camille Cottin présente en avant-première, dans ce rendez-vous de ­rentrée du cinéma français, « Toni en famille », chronique familiale touchante du jeune Nathan Ambrosioni.

Avec son écriture étonnamment mature, ce portrait d’une mère célibataire qui a renoncé à son épanouissement professionnel pour élever une tribu qui finira par quitter le nid offre à Camille Cottin un rôle tendre et désespéré, loin de la « Connasse » rentre-dedans de ses débuts et de « Dix pour cent », qui a fait sa gloire jusqu’à Hollywood. Elle est d’ailleurs au ­générique de « Mystère à Venise », nouvelle ­adaptation d’un roman d’Agatha Christie par Kenneth Branagh, qui sort le 13 septembre.

L’actrice poursuit une carrière entre comédies et drames, passe de l’univers de Cédric Klapisch (« Deux moi ») à celui d’Emmanuel Mouret (« Chambre 212 ») ou de Bruno Dumont, avec qui elle vient de tourner. Comme elle a alterné grands auteurs et boulevard au théâtre. Posée, douce, la petite vanne jamais loin pour désamorcer les émotions, Camille Cottin se raconte avec tendresse et lucidité…

Un scénario proche de sa propre histoire

Paris Match. On parle beaucoup de féminisme en ce moment au cinéma mais plus rarement du choix qu’on laisse aux femmes, ce qu’aborde “Toni en famille”.
Camill...


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