Le Cameroun face à une chaleur record, des régions habituellement épargnées également touchées

En Afrique Centrale, comme au Sahel, les populations continuent à subir en ce moment des températures très élevées. Selon les prévisions de l'Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC), l'épisode va encore durer plusieurs semaines. À l'instar d'autres pays, au Cameroun, cette vague de chaleur est particulière par son intensité, sa durée, mais aussi parce qu'elle touche des régions du pays habituellement épargnées. L'ONACC alerte sur les risques sur l'agriculture et l'élevage.

D'un côté, des températures supérieures à la moyenne sur l'ensemble du territoire national. De l'autre, des précipitations irrégulières. À Maroua, Garoua, Kousseri et leurs environs, même la nuit, la température n'est pas descendue sous les trente degrés.

Des régions avec des reliefs comme l'Ouest, le Nord-Ouest et l'Adamaoua sont des régions du Cameroun connues pour leurs températures relativement fraîches. Elles font partie de ce qu'on appelle les zones agroécologiques des plateaux et des hautes savanes.

Comme leurs noms l'indiquent, d'ordinaire, leur relief les protège, mais ce n'est pas le cas cette année, selon le climatologue de l'Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC), Dr René Ramses Meyong : « Avec le réchauffement climatique, aujourd'hui, il faut noter que ces zones-là sont de plus en plus caractérisées par des vagues de chaleur, des situations de nuits assez chaudes, très chaudes d'ailleurs. Donc c'est ce qui nous fonde à dire que l'épisode de chaleur de cette année est assez particulier au regard de sa distribution à travers le territoire national. »

L'Observation national camerounais du changement climatique appelle à la vigilance.


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