Cadavre d'animaux, nourriture avariée: la propriétaire d'une "ferme de l'horreur" bientôt jugée

Une femme de 57 ans, propriétaire d'un élevage animalier à Fronton (Haute-Garonne), placée en garde à vue le lundi 11 décembre et déférée deux jours plus tard devant le procureur de la République de Toulouse, sera jugée prochainement, a appris BFMTV.com du parquet de Toulouse. Elle est soupçonnée de nombreux sévices et d'actes de maltraitance sur les animaux qu’elle gardait sur son terrain, a précisé le parquet, confirmant une information de La Dépêche.

C'est après plusieurs signalements reçus que les gendarmes se sont rendus dans cette "ferme de l'horreur", le 26 octobre dernier. Ils découvrent des cochons entassés, des oiseaux enfermés dans des cages inadaptées, des chatons à l’agonie, une centaine de chiens affamés et même un cadavre de chiot, visiblement brûlé.

De la nourriture avariée

Le lendemain, les forces de l'ordre reviennent, accompagnées d'agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) . Mais à leur arrivée, il manque une partie des chiens aperçus la veille. Les animaux restants ont été confiés à des associations.

Mais en plus des actes de maltraitances, la propriétaire de cet élevage est également soupçonnée d’avoir donné de la nourriture avariée aux animaux et d’avoir enfreint toutes les règles sanitaires imposées aux élevages.

Article original publié sur BFMTV.com

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