Ça commence aujourd'hui - "Ces femmes sont très courageuses", "Je suis ébahie", "J'aurais appris quelque chose aujourd'hui" : l'émission du jour sur l'addiction au sexe fascine les internautes

Ce mardi 2 avril, dans Ça commence aujourd'hui, Faustine Bollaert accueille des femmes accros au sexe. Sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs n'ont pas caché leur surprise face à ce trouble méconnu.

Thérèse est venu témoigner de son rapport particulier au sexe sur France 2.
Thérèse est venu témoigner de son rapport particulier au sexe sur France 2.

Parler de sexualité est nécessaire. Mais il est également important d'évoquer les troubles qui l'entoure. Dans l'émission Ça commence aujourd'hui de ce mardi 2 avril, Faustine Bollaert reçoit trois invitées qui ont des troubles sexuels. Deux d'entre elles affirment avoir une addiction au sexe, tandis que la dernière souhaite évoquer un trouble méconnu. "Dès qu'il y a de l'addiction, il y a de la souffrance" explique le professeur Laurent Karila sur le plateau. Tout au long de l'émission, ces trois femmes racontent leur parcours et expliquent comment leurs troubles sont devenus une souffrance au cours de leur vie.

C'est d'abord Thérèse qui prend la parole. Cette femme de 55 ans affirme pleurer lorsqu'elle ne peut pas assouvir ses besoins sexuels. "Je change régulièrement d'homme" explique t-elle en affirmant être dominatrice. "Quand j'étais petit, je n'avais pas le droit de m'approcher de son père" confie t-elle. En cause : sa mère, qui l'insulte régulièrement avec des surnoms sexualisés. Elle grandit auprès d'elle, qui embrasse ouvertement des hommes devant son père lors de thés dansants et qui fait preuve de beaucoup d'autorité. Elle a eu accès à des images pornographiques très tôt pendant l'enfance. "C'est violent " explique Laurent Karila. C'est en grandissant qu'elle commence à être obsédée de sexe. Elle n'a qu'une hâte : se marier pour assouvir ces besoins avec un homme. Plus tard, elle fréquente des clubs libertins qu'elle continue aujourd'hui à visiter régulièrement et où elle s'adonne à des orgies. À une période, elle se prostitue et fait également des films pour adulte.

La minute de Faustine Bollaert

"Ces femmes sont très courageuses de témoigner"

Alex, 24 ans, est également venue parler de son histoire. Comme Thérèse, elle fréquente des clubs et est travailleuse du sexe. "J'ai eu beaucoup de traumatismes surtout avec des hommes. Le fait de coucher avec eux et de les attirer, j'ai l'impression d'avoir ce que je veux avec eux, d'avoir le contrôle" confie t-elle à Faustine Bollaert. Incestes, viols, violences physiques et verbales, Alex a un lourd vécu. Lorsqu'elle a des pratiques sexuelles, la jeune femme est dissociée : elle ne ressent plus rien. Ces traumatismes ont créé chez elle une réelle addiction au sexe qui ne relève pas de l'hypersexualité, comme Thérèse. Ici, le sexe est une souffrance. Mais pour les deux femmes, ces troubles sont associés à leur enfance.

Sniejana, 27 ans, est atteinte du Syndrome d'excitation génitale persistante. "J'avais la sensation de perte de contrôle" explique la jeune femme. Elle raconte qu'en grandissant, la masturbation était devenue un échappatoire, puisqu'elle subissait de nombreuses violences à l'école et vivait dans un environnement stressant. Selon Laurent Karila, 1% de la population est touché par ce syndrome, dont les causes sont neurologiques, psychologiques ou hormonales. Ces trois femmes, dont les histoires sont uniques, sont venues témoigner sur un sujet encore tabou. Sur les réseaux sociaux, les internautes sont à la fois sidérés par le courage de ces femmes mais aussi étonnés par leurs troubles. Faustine Bollaert a également été félicitée pour sa façon de communiquer avec ses invitées.

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