"C’est un combat qu’on a perdu" : Philippe Caverivière évoque avec émotion la mort de sa sœur

Pour beaucoup d’humoristes, la volonté de faire rire vient souvent après avoir surmonté d’importantes difficultés. Philippe Caverivière, que les téléspectateurs connaissent grâce à son rôle dans l’émission Quelle époque !, ne déroge pas à la règle. En effet, il a vécu un drame étant enfant, comme il l’a raconté ce mercredi 21 juin, sur le plateau de Quotidien. A 5 ans, l’auteur de Nicolas Canteloup a perdu sa grande sœur Sophie des suites d’un cancer : "Je suis parrain de l’association Léo qui lutte contre le cancer pédiatrique et c’est pour ça que je fais ce métier", a-t-il révélé en préambule. "J’ai fait un spectacle dans ma ville, à Saint-Raphaël. J’étais auteur et il y avait Michel Drucker, Thomas Sotto, Florent Peyre et Nicolas Canteloup. À la fin du spectacle, Thomas Sotto a dit à mon producteur : 'Tiens, il n’est pas nul Caverivière au micro.' Mon producteur lui a répondu : 'Il n’est pas nul, mais c’est un fainéant, tu n’en feras rien.' Thomas est venu me voir et il m’a dit : 'Viens sur RTL.' Je ne pouvais pas refuser un truc à un mec qui est venu pour une petite association, donc j’ai dit oui à RTL grâce à ce spectacle pour l’association Léo. Et si je suis dans cette association, ce n’est pas parce que je suis l’abbé Pierre. C’est parce que j’ai perdu une sœur. Ça m’a permis de reprendre ce combat", s’est-il ensuite remémoré.

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"C’est un combat qu’on a perdu avec ma sœur, avec ma mère, et qu’on reprend parce qu’on est sur le terrain pour les gamins d’aujourd’hui", a-t-il expliqué. "Un enfant malade, c’est grave. Tout le reste, c’est beaucoup moins grave. Quand je traite avec mes auteurs les malheurs de l’actu, le baromètre est là. Je me suis pris une taule quand j’ai fait une vanne sur la mort d’Elizabeth II devant Jean des Cars. Je l’ai appelée 'Mamie Stabilo', 'Mémère d’Angleterre' et Jean des Cars a fait un AVC devant moi. Il n’adhérait pas à mes vannes. Mais quelqu’un qui a vécu en château et qui meurt à 98 ans, on n’est pas au comble du malheur, donc j’ai le droit de faire de...

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