Cérémonie d’ouverture des JO de Paris : pas de plan B mais des « plans Bis », selon Amélie Oudéa-Castéra

Amélie Oudéa-Castéra n’envisage pas de plan B pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris prévue sur la Seine le 26 juillet 2024. (représentation fournie par l’organisation de ce à quoi devrait ressembler la cérémonie.)
Florian Hulleu / Paris 2024 / AFP Amélie Oudéa-Castéra n’envisage pas de plan B pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris prévue sur la Seine le 26 juillet 2024. (représentation fournie par l’organisation de ce à quoi devrait ressembler la cérémonie.)

JEUX OLYMPIQUES - Les organisateurs des JO de Paris sont sous pression. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l’inquiétude monte face au risque terroriste à quelques mois des Jeux olympiques 2024. L’attaque au couteau dans la capitale samedi soir a renforcé les craintes, notamment pour la cérémonie d’ouverture. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a tenté de rassurer ce lundi 4 décembre.

« Les dispositifs de sécurité vont être très rehaussés. Typiquement l’endroit où s’est passé cet attentat horrible correspond à un périmètre SILT (issu de la loi sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme, NDLR) dans lequel on a la possibilité d’avoir des contrôles extrêmement poussés, des fouilles, des contrôles d’identité… », a-t-elle affirmé sur France inter.

« On a, sur la cérémonie d’ouverture, incontestablement un défi sécuritaire tout particulier, extrêmement élevé, on le sait depuis le premier jour », reconnaît-elle aussi, assurant que ce risque est « incorporé dans la préparation ». La ministre cite différents moyens prévus comme les démineurs, des équipes cynophiles ou encore les périmètres de sécurités dévoilés par le préfet de police de Paris Laurent Nunez la semaine dernière.

Des « variables d’ajustements »

Malgré le contexte actuel tendu, pas question de déplacer le lieu de la cérémonie d’ouverture qui doit se dérouler sur la Seine. « Ce n’est pas l’hypothèse sur laquelle on travaille », évacue-t-elle alors que Frédéric Péchenard (ancien directeur général de la police, devenu vice-président LR de la région Île-de-France) appelait à y réfléchir. « On n’a pas un plan B, on a un plan A dans lequel il y a plusieurs plans bis. On a un certain nombre de variables d’ajustements », explique toutefois la ministre.

Elle détaille : « C’est le cas sur l’artistique, qui ne sera finalisé qu’au printemps avec des capacités à moduler, à réduire certains pans de cette programmation. La jauge sera arrêtée au printemps, on peut la moduler. On a aussi une variable d’ajustement liée au nombre de points de festivités autour de la zone et dans Paris. »

La ministre des Sports a conscience que la « menace terroriste et notamment la menace islamiste existe ». Cependant « elle n’est pas nouvelle et elle n’est ni spécifique à la France, ni spécifique aux Jeux », souligne-t-elle, assurant mettre « tout en ordre pour la réduire au maximum avec un état de vigilance absolu ».

Premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire pointe de son côté le même élément que Laurent Nunez : la Coupe du monde de rugby qui s’est achévée fin octobre en France s’est déroulée « sans aucun incident ». La preuve, selon lui que ce ne sont pas « les JO et les moments de fête collective qu’il faut remettre en question ».

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