Brésil, Philippines, Greta Thunberg, doyenne de l’humanité : les informations de la nuit

Au Brésil, Lula renvoie 40 militaires affectés à la résidence présidentielle. La mesure, publiée mardi au Journal officiel, concerne des fonctionnaires travaillant au palais de l’Alvorada, situé à quatre km environ des sièges de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême saccagés par des bolsonaristes une semaine après l’investiture du président brésilien. Ce dernier avait annoncé jeudi dernier un examen “approfondi” du personnel affecté à la présidence, se disant convaincu que les émeutiers qui étaient entrés dans le palais présidentiel du Planalto avaient bénéficié d’une aide de l’intérieur. Selon la Folha de São Paulo, le dirigeant de 77 ans a récemment confié à des journalistes qu’il “se méfiait de la sécurité assurée par des militaires” au palais et qu’il comptait nommer des personnes de confiance pour prendre le relais des militaires nommés par le gouvernement de Jair Bolsonaro.

Philippines : la Nobel de la paix Maria Ressa acquittée d’évasion fiscale. La journaliste et le site Rappler, qu’elle a co-fondé, étaient accusés d’avoir fourni des informations erronées dans une déclaration d’impôts à l’issue d’une vente d’obligations à des investisseurs étrangers en 2015. Ils ont été acquittés mercredi, la journaliste se félicitant aussitôt que “les faits”, “la vérité” et “la justice” l’aient “emporté”, rapporte le Philippine Star. Maria Ressa fait face à trois autres affaires pénales, dont une condamnation pour cybercriminalité, actuellement en appel, pour laquelle elle encourt près de sept ans de prison. Cette journaliste chevronnée de 59 ans a été l’une des plus virulentes critiques de l’ancien président Rodrigo Duterte, au pouvoir de 2016 à 2022, et de ses méthodes violentes dans la guerre antidrogue, qui a fait des milliers de morts.

Greta Thunberg arrêtée lors d’une manifestation en Allemagne. L’activiste écologiste suédoise et d’autres manifestants ont passé quelques heures en garde à vue mardi après avoir protesté contre l’extension de la mine de charbon de Lützerath, dans l’ouest de l’Allemagne. Le groupe de militants avait été interpellé après s’être approché de la mine, une immense fosse d’où est extrait le lignite, un combustible particulièrement polluant. Pendant son interpellation, Greta Thunberg “a continué à sourire d’un air moqueur, répétant ce qu’elle prêche déjà depuis des jours : ’l’Allemagne […] est l’un des plus gros pollueurs du monde et il faut la mettre face à ses responsabilités”, rapporte la Repubblica.

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