Yahoo Actualités Brésil : Robinho, ex-star du football, arrêté avant son incarcération pour viol
INTERNATIONAL - Case prison pour l’ancien numéro 10 du Real Madrid. Au Brésil, Robinho, ancienne star du football, n’échappera pas à la prison, après le rejet ce jeudi 21 mars de sa demande de sursis par la Cour suprême fédérale brésilienne.
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L’ex-footballeur aujourd’hui âgé de 40 ans et ses avocats comptaient pourtant sur cette demande pour voir l’ordre l’incarcération suspendu. Mais ce n’est pas ce qu’a annoncé le juge de la Cour suprême du Brésil Luiz Fux. « L’ordre de détention est maintenu (...) afin qu’il puisse commencer à purger sa peine », a-t-il indiqué ce jeudi avant que l’ancien attaquant ne soit arrêté dans la ville de Santos, son lieu de résidence.
Pour Robinho ou Robson de Souza de son vrai nom, c’est donc neuf années de prison qui l’attendent désormais après avoir été condamné en Italie dans une affaire de viol. Il a d’ailleurs été reconnu coupable de viol en réunion sur une jeune femme d’origine albanaise lors d’une soirée en boîte de nuit à Milan. Selon l’acte d’accusation, Robinho et cinq autres Brésiliens avaient fait boire leur victime « jusqu’à la laisser inconsciente et incapable de se défendre » et avaient eu ensuite des « rapports sexuels plusieurs fois de suite » avec elle.
Dans les prochaines heures, il sera donc transféré à la prison de Temembé, comme la fait savoir un membre de la police fédérale.
Une condamnation due au « racisme » pour le joueur
Après l’annonce de son incarcération imminente, l’un des avocats de Robinho, José Eduardo Alckmin, a déclaré aux médias locaux qu’il ferait appel de la décision, dans l’espoir qu’elle soit infirmée par l’assemblée plénière de la Cour suprême.
Mais dans ce dossier, tous les recours possibles ont déjà été utilisés ou presque pour l’ex-international brésilien aux 100 sélections avec la Seleção. Sa peine avait d’ailleurs été confirmée dès janvier 2022 par la Cour de cassation italienne.
Mais comme Robinho était rentré au Brésil au moment de son procès en Italie en 2017 et que la Constitution brésilienne ne permet pas l’extradition de ses ressortissants, la justice italienne avait finalement réclamé que le footballeur professionnel purge sa peine dans son pays natal. Une demande acceptée mercredi par la justice brésilienne.
Lui, clame pourtant son innocence depuis le début de l’affaire, estimant même que sa condamnation est due au « racisme » et que la relation sexuelle avec la jeune femme était consentie. Il n’a d’ailleurs jamais caché la nature de ses relations avec la victime. « J’aurais pu le nier car mon ADN n’a pas été retrouvé, mais je ne suis pas un menteur », a-t-il dit lors d’un entretien réalisé pour la chaîne brésilienne TV Record.
Mais contrairement à Dani Alves, autre star du foot brésilien condamné pour viol en Espagne, Robinho ne pourra pas payer pour sa liberté en attendant l’épuisement de tous les recours. En effet, le Brésil « n’autorise pas la caution » pour le crime qu’il a commis, comme l’a confirmé à l’AFP l’avocat pénaliste Leonardo Pantaleão.
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