« Boléro », « Comme un fils », « La Salle des profs », « Blue Giant », « Inchallah un fils » : quels films voir ou éviter cette semaine ?

Boléro, un film d’Anne Fontaine, avec Raphaël Personnaz (Ravel) et Doria Tillier (Misia).  - Credit:Pascal Chantier / Pascal Chantier / Ciné@ / Cinéfrance Studios
Boléro, un film d’Anne Fontaine, avec Raphaël Personnaz (Ravel) et Doria Tillier (Misia). - Credit:Pascal Chantier / Pascal Chantier / Ciné@ / Cinéfrance Studios

Comment est né le Boléro, œuvre culte de Maurice Ravel, la plus jouée dans le monde ? Qui était ce compositeur génial qui composa ce thème pour un ballet de la chorégraphe russe et mécène Ida Rubinstein, créé en 1928, à l'Opéra de Paris ? Pourquoi a-t-il longtemps considéré que ce Boléro avec son rythme lancinant et répétitif, était inintéressant ? Autant de questions soulevées dans le nouveau film d'Anne Fontaine, Boléro, porté par un beau casting composé de Raphaël Personnaz, Jeanne Balibar, Doria Tillier, Emmanuelle Devos et Vincent Perez.

On retourne ensuite à l'école avec deux films où il est question du malaise des professeurs. Le premier, Comme un fils, est porté par Vincent Lindon, dans le rôle d'un enseignant en rupture d'école, qui va prendre sous son aile un gamin rom livré à lui-même et battu par son oncle. Le second, La Salle des profs, qui se déroule en Allemagne, raconte le cauchemar d'une professeure confrontée à une situation ubuesque qui tourne à la paranoïa collective. Enfin, les fans de manga et de jazz seront comblés avec Blue Giant, tandis que Inchallah un fils, dénonce la condition des femmes en Jordanie.

Boléro ✭✭✭✭

Autopsie d'un tube

« Je n'ai écrit qu'un seul chef-d'œuvre, le Boléro, malheureusement il est vide de musique », confessait Maurice Ravel à son homologue Arthur Honegger. Paradoxalement, il n'a cessé de hanter celui qui n'y voyait qu'un thème expérimental au rythme lancinant, hypnotique. Une sorte d'allégorie de la vie qui s [...] Lire la suite