Bluesky est un paradis. Pour combien de temps ?
Le réseau social décentralisé a attiré de nombreux internautes, qui fuient notamment le Twitter d’Elon Musk (rebaptisé X). Si les utilisateurs se réjouissent du calme de Bluesky, les craintes se multiplient concernant l’avenir d’un réseau destiné à grossir, sans solution de modération durable.
Numerama & France Culture
Cet article est extrait de la chronique du 19 octobre de Numerama dans le Meilleur des mondes, l’émission de France culture qui questionne le numérique, dont Numerama est partenaire.
Un beau matin de septembre, j’ai décidé de faire mes valises. Adieu Twitter, les insultes et les clashs entre trois décérébrés qui font du bruit comme cinquante. J’ai pris mes bagages numériques et j’ai migré, comme des milliers de Français avant moi, vers cet autre réseau social dont on parle beaucoup en ce moment : il s’appelle Bluesky. Bluesky ça veut dire ciel bleu, un peu comme pour dire, rassurez-vous, ici, il fait bon vivre.
On peut le dire indéniablement : c’est le cas. Bluesky, c’est un peu comme Twitter à ses débuts — d’ailleurs, les deux plateformes ont été impulsées par le même homme, Jack Dorsey. Bluesky est une version décentralisée, son protocole de fonctionnement est ouvert et il n’y a pas d’entité centrale gouvernante.
L’interface est volontairement très ressemblante à Twitter, on garde ses repères visuels. Mais surtout, surtout, quelle tranquillité d’esprit lorsqu’on ouvre l’application. …Pas d’embrouille, pas de mesquinerie, beaucoup de photos de chiens,
Crédits photos de l'image de une : Un ciel bleu // Source : Pexels