« Blockbuster s’est moqué de nous » : quand Netflix a failli se vendre à un vidéoclub américain

Le plus puissant des vidéoclubs aux USA est passé si près de racheter Netflix. Et pour une bouchée de pain, au regard de la valeur du géant de la SVOD aujourd’hui.

C’est une petite histoire étonnante qui montre que le destin d’une entreprise ne tient à pas grand-chose parfois. Aujourd’hui, Netflix est sans conteste l’un des services de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) les plus puissants du monde. Une position privilégiée obtenue notamment grâce à un pivot assez tôt dans le streaming, dès 2007. Dix ans après sa fondation, la société allant au-delà de son activité initiale : la livraison de DVD par la poste.

Mais au tournant des années 2000, Netflix n’en est pas encore à s’imaginer en plateforme de diffusion de vidéo en ligne. L’entreprise fondée par Reed Hastings et Marc Randolph cherche à stabiliser son modèle d’affaires et à le rendre profitable. Le groupe doit dépenser beaucoup de liquidités au début. Les perspectives sont cependant alors favorables à l’époque. L’argent coule à flots et les clients, enfin, affluent, en s’abonnant au service de DVD par courrier.

Et puis la bulle Internet éclate.

C’est là, raconte Marc Randolph dans un très long message sur Twitter, que la direction de Netflix se dit qu’il serait opportun de se tourner vers une autre structure très bien installée dans le paysage audiovisuel américain. Une structure qui pourrait aider Netflix à

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