Blocage des transferts d’argent : Montebourg reconnaît s'être « mal exprimé »

Au lendemain de sa proposition de bloquer les transferts d’argent privé vers les pays qui refusent de rapatrier leurs ressortissants visés par une mesure d’expulsion du territoire français, Arnaud Montebourg a reconnu « une incompréhension ».

Arnaud Montebourg s'était prononcé en faveur du blocage des transferts d'argent privé vers les pays « qui refusent de reprendre » leurs clandestins.

Le candidat à la présidentielle Arnaud Montebourg a regretté lundi 8 novembre soir s'être « mal exprimé » et une « incompréhension », après ses propos polémiques en faveur du blocage des transferts d'argent privé vers les pays qui refusent d'accueillir leurs ressortissants visés par une mesure d'expulsion. « J'ai voulu viser les États, je ne souhaite pas toucher ces familles qui travaillent dur, envoient de l'argent dans leurs familles de l'autre coté de la Méditerranée », a-t-il insisté sur LCP.

« J'ai ressenti beaucoup d'émoi, beaucoup d'émotion, chez mes propres amis, dans ma famille, certains pratiquent ce soutien, cette entraide par-delà les frontières. (...) Je me suis fait engueuler par des gens que j'aime. J'ai compris que je m'étais mal exprimé », a indiqué l'ancien ministre socialiste de l'Économie.

« J'ai voulu dire : maintenant il va falloir taper aux portefeuilles, mais de qui ? Des États d'abord, ce sont les États qui sont en cause. Dans la recherche d'un rapport diplomatique il est nécessaire que les Etats bougent », estime Arnaud Montebourg. « Je dirais que c'est une incompréhension (...) Une élection présidentielle, c'est fait pour rechercher des solutions et en débattre, pas pour mettre la poussière sous le tapis », selon lui.

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