Bientôt un antidouleur sans effet secondaire ?

La prise en charge de la douleur repose principalement sur des médicaments dits antalgiques (Image d'illustration).  - Credit:AMAURY BLIN / Hans Lucas via AFP
La prise en charge de la douleur repose principalement sur des médicaments dits antalgiques (Image d'illustration). - Credit:AMAURY BLIN / Hans Lucas via AFP

92 % des Français ont souffert d'une douleur de courte ou longue durée au cours de l'année (résultats d'une enquête CSA pour Sanofi sur les Français et la douleur réalisée en septembre 2014). Si, depuis le 4 mars 2002, la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé reconnaît le soulagement de la douleur comme un droit fondamental, il n'est pas toujours simple de trouver le traitement adapté, et bien toléré.

Chez l'adulte, la prise en charge de la douleur repose principalement sur des médicaments dits antalgiques, divisés en trois classes en fonction de leur puissance d'action. Ils vont du paracétamol aux dérivés de la morphine, en passant par la codéine. En cas de douleur, il est déconseillé de prendre des antalgiques plus de cinq jours sans avis médical. Mais la prise d'antidouleurs s'accompagne souvent de certains effets secondaires indésirables : des nausées, de la somnolence ou une constipation, par exemple.

Une histoire ancienne ?

La prise en charge de la douleur pourrait bientôt connaître un bouleversement. Des chercheurs de l'université de Warwick (Royaume-Uni) ont découvert un nouvel analgésique non opioïde prometteur. Ce dernier, composé de BnOCPA (benzyloxy-cyclopentyladénosine), serait très efficace pour lutter contre la douleur. Et le tout, avec des effets secondaires réduits et sans risque de dépendance. Les conclusions de leur étude ont été publiées dans la revue Nature Communications.

Comment expliquer cette améliorat [...] Lire la suite