Les bienfaits des émotions positives

Joie, tristesse, dégoût, peur, colère et surprise: telles sont les six émotions primaires. La place du positif est réduite à la portion congrue, mais ce déséquilibre s’explique aisément. Tout d’abord, comme le note le psychologue Rick Hanson, « le cerveau agit sur les émotions négatives comme du Velcro et sur les positives comme du Téflon. » Autrement dit, l'angoisse s'enracine bien plus durablement que la gaieté. Sans doute parce que « nous sommes conditionnés à mieux percevoir les signaux négatifs dans un but de survie de l’espèce, indique Nathalie Rapoport-Hubschman, médecin psychothérapeute, auteure d'Apprivoiser l’esprit, guérir le corps (éd. Odile Jacob).

Ce phénomène, appelé biais de négativité, n’épargne pas notre santé. L’impact des émotions négatives sur notre corps a été largement documenté. Dans certaines études, le stress multiplie par deux le risque d’avoir une crise cardiaque ou d'y succomber. La dépression accroît aussi nettement la possibilité d'avoir une maladie cardiovasculaire. « Et ce n’est pas du tout de l’ordre du psychosomatique », insiste le psychiatre Michel Lejoyeux. Plusieurs mécanismes expliquent ce phénomène : l’adrénaline a un effet vasoconstricteur, le stress augmente la coagulation et donc le risque de thrombose. Sans compter que les émotions négatives peuvent pousser à l'isolement, à la sédentarité, à une alimentation moins saine… Le lien entre le stress et certaines maladies dermatologiques telles que l’eczéma et le psoriasis font aussi consensus. (...)

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