Bateau électrique, vélos cargos… Fludis, une entreprise de livraisons décarbonées

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MOBILITÉS - C’est un entrepôt de 40 m de long qui se déplace sur la Seine. En plein cœur de Paris, le bateau de l’entreprise Fludis côtoie les bateaux-mouches. Mais ce navire 100 % électrique n’a pas vocation à être utilisé dans le secteur du tourisme. Ce qui intéresse Fludis c’est la livraison décarbonée, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.

800 colis livrés par jour

La journée commence vers 6 heures pour les salariés. Il faut récupérer les marchandises dans l’entrepôt pour les transférer sur le bateau. À 8 h 30, le navire part du quai d’Austerlitz pour se diriger vers le port de Gros Caillou, dans l’ouest de Paris. Un trajet de 30 minutes durant lequel les livreurs chargent leurs vélos cargo pour leur première tournée. Chaque jour de la semaine, ce sont environ 800 colis qui sont livrés aux clients, soit jusqu’à 8 tonnes de cargaison, principalement des fournitures de bureau pour les entreprises ou les administrations.

Ainsi, ce bateau électrique se veut une alternative décarbonée pour le transport de marchandises, d’autant plus que l’utilisation de la Seine permet d’éviter les embouteillages et la pollution qui l’accompagne. « Ce bateau, cet entrepôt flottant, nous permet d’utiliser des vélos cargos pour aller livrer les rues du centre de Paris, se faufiler plus facilement dans la circulation et accéder plus rapidement aux clients », précise Kevin Janin, responsable développement Fludis.

Un bateau sur mesure

Mais avant d’arriver à l’entreprise qu’elle est aujourd’hui, avec une activité quotidienne de livraison, il a fallu développer le moyen de transport. Fludis a donc fait appel à un cabinet d’architecture navale pour concevoir ce bateau sur mesure avec son sous-sol sur deux niveaux qui sert d’entrepôt et son système de chargement et déchargement grâce à une grue installée à bord.

Ce bateau est 100 % électrique et fonctionne grâce à une motorisation hybride. « On a un parc batterie qui alimente directement nos deux propulseurs. Et ce parc batterie est alimenté de deux manières : soit il est alimenté la nuit, donc grâce à une borne à quai qui nous permet d’alimenter le bateau pendant qu’il est en stationnement ; soit on a un groupe électrogène auxiliaire qui nous permet d’alimenter le surplus », explique Kevin Janin.

Si leur client principal reste Lyreco, une entreprise de fourniture de bureau, Fludis espère se développer et proposer ses services à d’autres entreprises.

À voir également sur Le HuffPost : Le vélo cargo, un mode de livraison alternatif en ville

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