La basse volée de Paul McCartney en 1972 a été retrouvée à Notting Hill, 52 ans après

Les Beatles, ici lors d’un concert à Hambourg, en Allemagne, dans les années 1960.
ullstein bild / ullstein bild via Getty Images Les Beatles, ici lors d’un concert à Hambourg, en Allemagne, dans les années 1960.

MUSIQUE - Tout vient à point à qui sait attendre. Et ça, Paul McCartney a dû s’en rendre compte. D’après le site internet de l’ex-membre des Beatles, ce jeudi 15 février, celui-ci a pu retrouver une guitare basse disparue depuis plus de 50 ans, sur laquelle il a joué Love Me Do, She Loves You et Twist and Shout en studio et sur scène.

Selon le communiqué de Paul McCartney, l’instrument, une Hofner en forme de violon achetée pour 30 livres sterling (ce qui correspondrait à 35 euros au taux actuel) à Hambourg en Allemagne en 1961, a été authentifié et « Paul est incroyablement reconnaissant envers tous ceux qui ont participé » aux recherches.

La basse a été retrouvée « complète », mais son étui d’origine « nécessite des réparations », a indiqué dans un communiqué The Lost Bass Project, qui avait lancé un appel pour retrouver l’instrument en 2018 et dont la campagne a connu un regain d’intérêt médiatique à l’automne dernier.

L’auteur du vol identifié à proximité

Contrairement à ce que pensaient initialement les initiateurs du projet, le couple de journalistes Scott et Naomi Jones, l’instrument n’avait pas disparu en 1969, mais été volé en 1972 à l’arrière d’une camionnette dans l’ouest de Londres.

Parmi les 600 appels et messages reçus, l’un s’est avéré décisif, a expliqué, ce vendredi 16 février, sur BBC Radio 4 Naomi Jones, permettant de « reconstituer le puzzle ». Selon Scott Jones, le voleur vivait dans un des squats de Ladbroke Grove à Notting Hill, quartier aujourd’hui bourgeois mais à l’époque peuplé de « musiciens, artistes et hippies ».

L’auteur du vol, explique le journaliste, ignorait l’identité de l’illustre propriétaire de l’instrument, et quand il l’a apprise, a demandé au propriétaire du pub du coin de cacher son butin.

« Ce qui est incroyable c’est que quand on a commencé ces recherches, on pensait » que la basse « pourrait être n’importe où dans le monde », a souligné Naomi Jones, mais en fait, tout s’est joué dans un périmètre de « quelques miles » dans le secteur de Notting Hill.

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