Banksy s’affiche à Glasgow pour une exposition événement

“Exclusivité mondiale”, claironne The Herald, le 15 juin. Le Britannique Banksy va poser ses bombes de peinture à Glasgow dès le 18 juin dans le cadre de sa première exposition solo depuis quatorze ans, annonce le journal écossais en une, affiche de l’événement à l’appui.

Sur les murs de la galerie d’Art moderne (GoMA), le graffeur à l’identité inconnue “révélera tout l’été, pour la première fois, les pochoirs utilisés pour réaliser ses œuvres les plus célèbres”, s’enthousiasme le quotidien local. “De nouvelles versions de certaines d’entre elles, comme Kissing Coppers, le baiser entre deux policiers, seront d’ailleurs créées pour l’occasion.”

J’ai conservé ces stencils, confie Banksy au Herald. Ils sont restés cachés pendant des années. Je me disais qu’ils pourraient servir de pièces à conviction en cas d’accusation de vandalisme, donc, maintenant, je les expose dans une galerie comme des œuvres d’art. Ce qui est peut-être un crime encore plus grave.”

Ces derniers temps, les expositions “non autorisées” de l’œuvre du street-artiste (probablement) originaire de Bristol fleurissent aux quatre coins du monde, de Las Vegas à Paris en passant par Sydney et Riyad. Mais Banksy certifie : “Si les pièces qui y sont présentées peuvent parfois ressembler aux chutes issues de mon studio, celles [qui seront présentées à la GoMA] sont les vraies.”

“Cut and Run” (“Filer à l’anglaise”), nom donné à la rétrospective, couvre les vingt-cinq dernières années, depuis la réalisation du premier pochoir d’envergure représentant un ours en peluche, cocktail Molotov à la main, face à trois policiers.

Le graffeur, âgé (probablement) d’une cinquantaine d’années, a choisi Glasgow en raison de la statue présente devant la GoMA, indique The Herald. Le monument en hommage au duc de Wellington, ancien Premier ministre britannique, est affublé d’un cône de chantier “depuis une quarantaine d’années”. “À chaque fois qu’un cône est retiré par les autorités, un autre apparaît, s’amuse Banksy, ça en fait mon œuvre d’art favorite au Royaume-Uni”. Et un hommage, s’enorgueillit The Herald, “au sens de l’humour unique des habitants de Glasgow”.

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