Se baigner dans la Seine pour les JO-2024 ? Anne Hidalgo assure qu’elle piquera une tête

Anne Hidalgo, posant devant la Seine en mars 2017.
JOEL SAGET / AFP Anne Hidalgo, posant devant la Seine en mars 2017.

POLITIQUE - Elle est prête pour le grand bain. La maire de Paris Anne Hidalgo se baignera dans la Seine en juillet, juste avant les Jeux olympiques de Paris 2024, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août, et un an avant l’ouverture de trois espaces de baignade dans le fleuve à Paris, a-t-elle annoncé ce mercredi 10 janvier.

En juillet, « nous nous baignerons dans la Seine », a-t-elle dit lors de ses vœux à l’Hôtel de Ville, invitant le préfet de région Marc Guillaume à l’accompagner dans ce « plongeon historique », « plus de 30 années après la promesse de Jacques Chirac ». En 1990, Jacques Chirac, alors maire de la capitale, avait promis de se « baigner dans la Seine devant témoins » en 1993. Mais l’ex-président n’a jamais tenu cet engagement.

« Tout le monde affirmait que c’était impossible, nous l’avons fait », s’est félicitée Anne Hidalgo en ce mois de janvier 2024, elle qui avait annoncé, en juillet dernier, l’ouverture pour l’été 2025 de trois sites de baignade pour le grand public dans la capitale, à Bercy, Grenelle et entre l’île Saint-Louis et le Marais. L’annonce de ce dernier site avait été faite à l’occasion d’un plongeon de ses adjoints à l’urbanisme Emmanuel Grégoire et aux sports Pierre Rabadan. Mais la maire socialiste n’avait pas sauté le pas. Ni dans la Seine.

La baignade interdite depuis 1923

La baignade dans le fleuve parisien, qui se pratiquait déjà sous l’Ancien Régime, a été interdite à Paris il y a un siècle (1923) par un arrêté préfectoral. Depuis, une brigade fluviale patrouille constamment pour empêcher les plongeons. Les Jeux olympiques doivent inaugurer les retrouvailles entre la nage et la Seine : les épreuves de triathlon et de natation en eau libre partiront du pont Alexandre-III, qui relie le Grand Palais aux Invalides.

Mais les organisateurs des JO de Paris ont fait face à de sérieuses déconvenues l’été dernier lors de ces événements tests. Avant l’annulation des deux épreuves de triathlon (para et mixte), ce sont les épreuves en eau libre qui avaient dû être annulées en raison d’une pollution causée par un épisode de pluie estivale inhabituel.

Depuis 2016, l’État et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d’euros pour rendre baignables la Seine et la Marne, son principal affluent.

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