Bachar al-Assad visé par un nouveau mandat d'arrêt émis par deux juges françaises
Bachar al-Assad, président déchu de la Syrie renversé par une alliance rebelle en décembre 2024, est visé par un nouveau mandat d'arrêt pour complicité de crime de guerre émis par deux juges françaises. En cause, le bombardement en 2017 d'une zone peuplée de civils, imputé au régime de Damas.
"L'aboutissement d'un long combat pour la justice" : le président syrien déchu Bachar al-Assad, réfugié en Russie, est visé par un nouveau mandat d'arrêt pour complicité de crime de guerre émis par deux juges françaises, pour le bombardement en 2017 d'une zone peuplée de civils dans le sud-ouest de la Syrie, imputé au régime de Damas.
Il s'agit du deuxième mandat d'arrêt émis par des juges du pôle crimes contre l'humanité du tribunal judiciaire de Paris visant l'ancien dictateur, renversé début décembre 2024 par la coalition rebelle dominée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC).
Les deux juges d'instruction ont signé lundi 20 janvier un mandat d'arrêt contre Bachar al-Assad, au terme d'une enquête sur la chaîne de commandement militaire ayant mené à des bombardements d'une zone d'habitations de Deraa en 2017, a appris l'AFP mardi 21 janvier de source proche du dossier.
Avec AFP
Lire la suite sur FRANCE 24
Lire aussi:
Le procureur de la CPI rencontre le nouveau dirigeant syrien pour apporter un soutien judiciaire
À Tartous, les alaouites refusent de payer pour les crimes d'Assad