Bénin: à Malanville, la fermeture de la frontière avec le Niger complique la vie des usagers de bus

Entre le Niger et le Bénin, les relations sont tendues, notamment autour de la frontière fermée à la suite du coup d'État du 26 juillet. Elle a été rouverte du côté béninois, mais pas du côté nigérien. Le mois dernier, le Bénin a interdit la traversée du fleuve que passagers et marchandises continuaient d'emprunter pour se rendre au Niger à partir de la ville frontalière de Malanville. Dans la foulée, la décision de ne plus faire arriver ni partir les bus de passagers à Malanville a été prise. Cette situation est difficile à gérer pour les usagers.

Avec notre envoyée spéciale à Malanville, Magali Lagrange

À 20 heures, des passagers descendent du bus à la nuit tombée, dans la ville de Kandi, à une centaine de kilomètres de Malanville. C'est le dernier arrêt, comme l'explique ce représentant d'une des compagnies qui desservaient la ville frontalière. « Cela fait depuis environ un mois, l'accès des bus à la ville de Malanville a été suspendu. La plupart des compagnies nigériennes et béninoises sont obligées d'interrompre le voyage à hauteur de Kandi. Pour la suite du voyage, il faut se débrouiller. On espère que d'ici là, les deux pays pourront trouver un terrain d'entente, parce que franchement, c'est difficile à vivre. Malanville, à la base, c'est une ville béninoise, il y a beaucoup de Béninois qui y vivent et qui ont besoin de se déplacer », explique-t-il.

« C'est une galère pour nous »


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