"Nous avons besoin de vous" : la mère d'Erwan, disparu depuis deux mois, lance un "appel citoyen"
Erwan, jeune homme de 18 ans, est porté disparu depuis une sortie en boîte de nuit il y a deux mois. Sa belle-mère a appelé ce mercredi à une "mobilisation citoyenne" et envisage une nouvelle battue fin avril.
De nombreux messages de soutien à la famille d'Erwan sont accrochés sur l'un des murs de la maison, entre un meuble et une lampe. "Depuis quelques temps, il est surtout présent ici", confie Karine, la belle-mère de ce jeune homme de 18 ans disparu dans la nuit du 10 au 11 février à la sortie d'une boîte de nuit des Deux-Sèvres.
Ce mercredi 3 avril, elle a appelé avec le reste de la famille à une "mobilisation citoyenne" pour retrouver le jeune ou "un indice qui nous conduise jusqu'à lui". Cet appel s'adresse particulièrement à chaque personne se trouvant "dans un rayon de 10, 20 voire 30" kilomètres autour de la discothèque où Erwan a été vu pour la dernière fois.
Espoirs ravivés après les avancées sur l'affaire Émile
Avec les récentes avancées dans l'enquête sur la disparition du petit Émile, dont des restes ont été récemment retrouvés dans les Alpes-de-Haute-Provence, la famille espère elle aussi que la situation pourrait se débloquer.
"Ça nous a prouvé que même plusieurs mois après, dans des zones où il y avait eu des battues, où il y avait eu des recherches, où des gens avaient ratissé les terrains, on pouvait encore, aujourd'hui, trouver des choses".
"Nous avons besoin de vous ! (...) C'est ça finalement qui est le plus important dans ce message", justifie Karine.
La belle-mère souligne qu'aucune information n'est donnée à la famille sur les avancées de l'enquête depuis plusieurs semaines et qu'"hormis le manque d'Erwan, c'est ça qui est plus dur à gérer..."
Nouvelle battue envisagée fin avril
Erwan s'était rendu dans une boîte de nuit de Moncoutant-sur-Sèvre. Il en est sorti vers 2h de matin. Depuis, aucun signe de vie. "Il est vivant... jusqu'à preuve du contraire", assure Karine, même si cela ne l'empêche pas de penser au pire. La famille d'Erwan n'attend aujourd'hui qu'une chose: l'appel qui viendra mettre fin à leur appel insoutenable.
"Le téléphone est allumé 24 heures sur 24, on dort avec au cas où Erwan appelle, où les gendarmes nous appellent, au cas où il y a la moindre information qui arrive", confie la belle-mère.
Les proches du jeune homme envisagent d'organiser une nouvelle battue citoyenne à la fin du mois d'avril.