« Vers un avenir radieux » : Nanni Moretti fait son cinéma.

Le synopsis

Giovanni, cinéaste italien renommé, s’apprête à tourner son nouveau film. Mais entre son couple en crise, son producteur français au bord de la faillite et sa fille qui le délaisse, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux.

La critique (3/5)

C’est indéfinissable, hors norme, c’est une petite musique qui s’égrène de films en films. C’est du Loach, du Kaurismaki ou, en l’occurence, du Moretti. Pour preuve, l’affiche de «Vers un avenir radieux» fait directement référence à celle de «Journal intime», film qui lui avait valu un prix de la mise en scène avant la Palme d’Or de «La chambre du fils». La vespa a juste été remplacée par une trottinette électrique. Tout est dit.

Les temps changent irrémédiablement dans ce journal presque intime, lui qui se met en scène en réalisateur acariâtre qui se débat entre ses problèmes de couple (Margherita Buy, sa muse, toujours aussi belle), un producteur français un peu véreux (Mathieu Amalric), une fille qui le délaisse et un cinéma actuel qu’il ne semble plus comprendre, lui qui pensent que son nouveau projet (un film sur les communistes italiens des années 50, en pleine intervention russe en Hongrie) vaut bien mieux que le cinéma de genre contemporain qu’il exècre.

De la politique au temps qui passe, de la vieillesse à l’amour fané, de Cinecitta aux rues de Rome, Moretti traite de tout et de rien...


Lire la suite sur ParisMatch