Avenir du Parc des Princes: la mairie de Paris veut un retour à la table des négociations

Pas de vente du Parc des Princes. Devant quelques médias, dont RMC, le premier adjoint de la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, a répété son envie de retrouver la table des négociations avec les dirigeants parisiens. L'option de la vente écartée, la mairie est prête à proposer un bail de très (très) longue durée au PSG (le maximum est de 99 ans, ndlr). Emmanuel Grégoire a cité en exemple le fonctionnement de Roland-Garros. La FFT est liée avec la mairie sur un contrat de 50 ans. La Fédération de Tennis réalise les travaux en échange d'un "loyer dérisoire".

L'élu a répété qu'il a "plusieurs options" à présenter au PSG, et que cet exemple est une des possibilités pour l'avenir du Parc des Princes. Aux côtés de Pierre Rabadan, l'adjoint en charge des Sports, Emmanuel Grégoire souhaite "arrêter le dialogue par médias interposés" qui ne permet pas de faire avancer ce dossier. "Que nos équipes puissent se rencontrer pour approfondir le dossier", a expliqué devant un petit groupe de médias l'adjoint de la maire, Anne Hidalgo toujours "opposée" à une vente du Parc des Princes. Et d'ajouter : "Nous sommes peu convaincus par les hypothèses du PSG de construire un stade à l'extérieur de Paris. On perd un temps utile pour le développement du PSG. Nous avons des options à présenter au PSG, elles sont nombreuses."

"Nous avons encore une histoire avec le PSG"

L'actuel contrat entre la mairie de Paris et le PSG pour l'utilisation du Parc des Princes est valable jusqu'en 2043, selon les élus qui précisent que le PSG ne peut pas se désengager. "Nous avons encore une histoire avec le PSG", a exprimé Emmanuel Grégoire. Depuis le départ de Jean-Claude Blanc du PSG, la mairie n'a eu aucun contact avec les dirigeants du club. Pierre Rabadan préconise aussi de se rapprocher des supporters qui sont "très attachés au Parc des Princes."

Pourquoi la vente n’est pas possible ? Emmanuel Grégoire répond cash : "Une vente est un choix pour l’éternité. On garantit que le Parc des Princes restera un stade de foot. On a le temps de gagner un paquet de Ligue des champions en attendant (...) Construire un stade prend dix ans si tout se passe bien." Une vente écartée par la maire de Paris, qui dans tous les cas devait être validée par le Conseil de Paris. Plutôt opposé à cette vente. Le PSG paie actuellement un loyer entre 2 et 2,5 millions d'euros par an pour utiliser le Parc. "Nous sommes donc à la phase où il faut se remettre à la table des négociations, nous sommes en maturité et capable de faire toutes les autorisations d'urbanisme en 2024, on peut commencer assez vite", concède l'élu parisien.

Un retour à l'apaisement, avec une volonté claire de discuter avec les dirigeants parisiens. Reste maintenant à savoir, si les hautes sphères parisiennes seront sensibles à cet appel du pied.

Article original publié sur RMC Sport