AVANT/APRÈS. Gaza: 3 images satellite pour visualiser l'ampleur des destructions

AVANT/APRÈS. Gaza: 3 images satellite pour visualiser l'ampleur des destructions

Gaza est méconnaissable. Depuis le 7 octobre, Israël est en conflit armé avec l'organisation terroriste du Hamas installée dans la région palestinienne. Les deux camps s'échangent des tirs de roquettes. L'armée israélienne pilonne sans cesse la ville, elle affirme y viser - et détruire - des cibles stratégiques, dont des bases terroristes.

Le nombre d'engins explosifs largués par avion ou drone n'a pas été communiqué par Israël. Mais les images satellites montrent des paysages partiellement rasés, y compris dans ce qui semble être des zones résidentielles, comme dans le quartier d'Al Karameh.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 7.000 personnes, en majorité des civils, ont été tuées par les bombardements dans la bande de Gaza depuis trois semaines. Une zone en état de siège où les ressources viennent à manquer pour les civils, comme le regrettent les associations d'aide humanitaire.

La bande de Gaza est l'un des territoires les plus densément peuplés au monde, avec une superficie de 365km² pour environ deux millions d'habitants. Les civils sont incités par Tsahal à quitter la zone. Selon l'ONU, au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui depuis le début de la guerre. Ils fuient du nord vers le sud.

Une attaque au sol?

Les sites du Hamas sont bombardés "dans toute la bande de Gaza", où des rampes de lancement de roquettes et des centres de commandement du Hamas ont été détruits, selon les déclarations de l'armée israélienne. Mais après des actions par les airs, les soldats de Tsahal pourraient entrer dans Gaza par le sol.

Plusieurs incursions ciblées ont été menées par Tsahal ces derniers jours, parfois à l'aide de véhicules blindés. La dernière a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le centre de la bande de Gaza. Un "raid ciblé" sur des emplacements stratégiques qui pourrait précéder une action plus vaste.

L'armée dit avoir, par exemple, ciblé 3 tunnels de terroristes à Beit Hanoun, à proximité de la frontière.

Cette incursion jugée "imminente" se fait finalement attendre. Peut-être qu'Israël se trouve sous la pression internationale, des pays comme les États-Unis ayant demandé à l'État de ne pas se précipiter.

Article original publié sur BFMTV.com