Des aurores boréales observées en France : décryptage d'un phénomène rarissime

Ces manifestations sont principalement visibles près des cercles polaires, arctique (Laponie, Alaska, Canada) comme antarctique (Patagonie, Nouvelle-Zélande…). Les aurores boréales fascinent depuis toujours mais il a fallu attendre la fin du XIXe siècle pour qu’un physicien norvégien, Kristian Birkeland, fasse le lien entre les perturbations magnétiques observées sur la Terre et cette singularité qui illumine parfois le ciel nocturne. Perçus jadis comme le reflet d’un dragon en Chine ou de poussières de renard polaire en Laponie, ces rubans de lumière ont été baptisés du nom de la déesse romaine de l’aube. On les appelle aurores boréales ou australes selon l’hémisphère. Dans le Nord, on peut les contempler principalement de septembre à avril pour la simple raison qu’il fait davantage nuit durant cette période.

Grandes taches lumineuses, serpents colorés… Ces long voiles éclatants sont dus à la rencontre entre l’électricité émise en continu par le Soleil et les molécules de notre atmosphère. Rencontre qui provoque des déchargements de lumière. Si le champ magnétique empêche la majorité des particules de passer, la situation diffère un peu au niveau des pôles magnétiques, qui parviennent à attirer une partie d’entre elles. La plupart des aurores se produisent sur une couronne centrée autour de ces pôles. Mais en cas d’activité solaire intense – telles de puissantes éruptions solaires –, l’arc auroral s’étend. En 1909, une aurore est descendue jusqu’à Singapour, atteignant ainsi (...)

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