«Audrey Hepburn», un hors-série de Paris Match

Le joli constat, en forme d’éloge – sans flatterie – est signé de Carla Bruni : «Audrey Hepburn était le style, la délicatesse, l’exquise finesse face aux sublimes créatures sensuelles de son époque : Rita Hayworth, Ava Gardner, Marilyn Monroe… Tout d’un coup, en la voyant surgir au milieu de ces icônes, on est frappé, a contrario, par son charme naturel qui fait toute sa différence.»

Silhouette filiforme, œil de faon et sourire mutin, Audrey Hepburn est aux antipodes des pulpeuses vedettes dont l’Amérique fait alors au mieux, des stars emblématiques; au pire, des pin-up à machos. Carla, dont la parole de top est d’or, rebondit sur les mots de l’actrice, figure des élégances « à la française ». Hubert de Givenchy fit, en effet, de la jeune Britannique en quête de repères artistiques et affectifs une «Parisienne» au label pérenne. En retour, elle le complimente ainsi: « Il m’a donné un look, un genre, une silhouette. Habillée par lui, je n’ai peur de rien.»

On pense aussitôt à l’inimitable robe fourreau noire en satin qu’Audrey Hepburn, à taille de guêpe savamment dessinée, propulsa à l’affiche de «Breakfast at Tiffany’s» («Diamants sur canapé»). Le diamant c’est elle.

« More than an Icon » (plus qu’une icône) souligne « Audrey », le documentaire de sa compatriote Helena Coan (2020). La réalisatrice y pose un regard intime sur l’actrice grâce à des images exclusives issues de la collection personnelle de sa famille. C’est dans ce « doc » que Sean, fils tant aimé, qui c...


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