Au tribunal avec Donald Trump quand il apprend sa condamnation

Comme tout le monde dans la salle d’audience, Donald Trump a été pris par surprise. 16h13 : il est en train de plaisanter avec son avocat Todd Blanche, qu’il a appris à apprécier durant les six semaines de procès, quand le juge Juan Merchan arrive dans le prétoire et annonce qu’il s’apprête à renvoyer les jurés chez eux un quart d’heure plus tard. Sans verdict, donc, pense-t-on. La journée a été calme. La sonnette n’a pas retenti dans la salle d’audience, comme c’est le cas quand le jury réclame des documents supplémentaires.

16h36 : coup de théâtre. Le magistrat revient avec une note. Il annonce que le jury a finalement rendu un verdict et précise qu’il requiert trente minutes de délai pour remplir les formalités d’usage. Stupeur dans la salle. D’un coup, un silence de plomb s’abat. Trump, les bras serrés, affiche une mine sombre. Il le sait : un verdict si rapide est de mauvais augure. Il n’a pas tort. Les douze membres du jury rentrent dans la salle d’audience, sans un regard pour lui. Le juré numéro 1, à ce titre porte-parole (« foreman »), prend un micro. « Coupable », répond-il 34 fois à chaque chef d’inculpation prononcé par le greffier.

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En entendant le verdict, Trump reste de marbre. On ne voit pas l’expression sur son visage car les écrans qui le filment de face sont éteints, mais en entendant le mot « guilty » (coupable) pour la quatrième fois, on l’aperçoit faire de ...


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