Yahoo Actualités Au Sénat américain, un attaché parlementaire tourne une sextape gay et se fait licencier
Une vidéo montrant deux hommes en pleins ébats dans une salle particulièrement symbolique du Sénat
ETATS-UNIS - Une histoire lunaire. Un assistant parlementaire au Sénat américain a perdu son poste car il est soupçonné d’avoir tourné une sextape dans l’une des salles d’audience. C’est ce que rapportaient samedi 16 décembre plusieurs médias américains, citant des informations de Politico. L’attaché parlementaire visé, Aidan Maese-Czeropski, assistant législatif du sénateur démocrate Ben Cardin du Maryland, est menacé de poursuites judiciaires.
La vidéo, montrant deux hommes en pleins ébats dans la salle Hart 216, a été publiée vendredi par un site américain d’extrême droite baptisé Daily Caller. Aidan Maese-Czeropski serait l’un des protagonistes. Le bureau du sénateur démocrate Ben Cardin a déclaré à Politico que « Aidan Maese-Czeropski n’est plus employé par le Sénat américain », sans en expliquer la raison.
Aidan Maese-Czeropski s’est exprimé dans un post LinkedIn sans mentionner directement la polémique. « Bien que certaines de mes actions dans le passé aient fait preuve d’un manque de jugement, j’aime mon travail et je ne manquerai jamais de respect à mon lieu de travail », a-t-il écrit. « Toute tentative visant à caractériser mes actions autrement est fabriquée et j’explorerai les options juridiques qui s’offrent à moi dans ces affaires. »
Une salle d’audience hautement symbolique
Outre l’acte en lui-même, cette vidéo choque d’autant plus qu’elle se déroule dans une salle emblématique du bâtiment, à la symbolique très forte : la Hart 216. C’est dans cette salle d’audience judiciaire que s’est notamment tenue la commission sur le 11 septembre 2001, ou l’audition d’un directeur du FBI sur le cas Donald Trump.
Bien que l’attaché parlementaire a déjà été licencié, une enquête est en cours. La police du Capitole a annoncé l’ouverture d’une enquête et Ben Cardin a évoqué un dossier toujours « en cours d’examen ».
Le bureau de ce dernier a déclaré vendredi au Washington Examiner dans un communiqué : « Nous avons vu des reportages dans les médias. Comme il s’agit d’une question de personnel et que c’est en cours d’examen, nous ne ferons pas de commentaires supplémentaires pour le moment. »
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