Au nom de la terre (France 2) - Anthony Bajon, graine de stars

Après un séjour aux États-Unis, Pierre Jarjeau rentre au pays des projets plein la tête. Sous le regard sceptique de son père, il modernise la ferme familiale, épaulé par sa femme et son fils. Mais les dettes s’accumulent…

Dans la famille Jarjeau, agriculteurs de père en fils, Guillaume Canet incarne le paternel. À Rufus, le rôle du patriarche toxique. Anthony Bajon, lui, interprète le fils, l’alter ego de fiction du réalisateur Édouard Bergeon, dont le film-manifeste, aux deux millions de spectateurs, raconte la tragédie familiale. Anthony y excelle : son jeu est un concentré de vérité. Rien d’étonnant pour celui qui partage avec DiCaprio d’avoir été à 23 ans, en 2018, le plus jeune lauréat de l’Ours d’argent du Meilleur acteur à Berlin (pour La Prière, de Cédric Kahn).

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Récompensé au Festival d’Angoulême 2019, le jeune homme, la modestie incarnée, s’est dit gêné. À ses yeux, c’est Canet qui le méritait. Ce dernier ne tarit pas d’éloges sur son partenaire : « C’est un fils d’ouvrier qui s’est fait tout seul, bourré de talent, et qui défend des rôles qui ont du sens. » Depuis, Anthony collectionne les tournages… et les louanges. Il concourt cette année pour le César du Meilleur second rôle, pour Chien de la casse.

Au nom de la terre : dimanche 18 février à 21h10 sur France 2

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