Au Liban, les banques ferment indéfiniment après une série de braquages

Lebanese security forces are deployed as people gather outside the Blom Bank branch in the capital Beirut's Tariq al-Jdideh neighbourhood on September 16, 2022, to express their support to a depositor, who stormed the bank demanding to withdraw his frozen savings. - Lebanon has been mired in an economic crisis for more than two years, since the value of its currency began plummeting and banks started imposing draconian restrictions on withdrawals. The holdup of a Beirut bank on Wednesday by an activist who filmed herself using a toy gun appears to have sparked a series of copycat raids by people fed up at being unable to withdraw their savings. There were at least another three such incidents in the country on Friday. (Photo by Ibrahim AMRO / AFP)

IBRAHIM AMRO / AFP

Les banques libanaises resteront fermées « indéfiniment » après une série de vols à main armée perpétrés par des clients qui cherchent désespérément à récupérer leurs économies, annonce ce jeudi 22 septembre l’association des banques libanaises.

LIBAN - Trop risqué. Les banques libanaises resteront fermées « indéfiniment » après une série de vols à main armée perpétrés par des clients qui cherchent désespérément à récupérer leurs économies, apprend-on ce jeudi 22 septembre dans le quotidien britannique Financial Times.

L’association des banques libanaises a expliqué que sans mesure de protection de l’État, les banques resteraient porte close. Le groupement bancaire invoque des risques trop grands pour les employés et les clients des banques à l’intérieur des agences.

Mercredi 14 septembre, à Beyrouth, une femme armée d’un pistolet, qui n’était en réalité qu’un jouet, a organisé un hold-up dans sa banque afin de toucher l’argent sur son compte qu’elle réclamait pour financer le traitement de sa sœur atteinte d’un cancer. Depuis, sept agences ont annoncé avoir été la cible de braquages ces derniers jours.

Depuis trois ans, le Liban traverse une grave crise économique. Plus de 80 % de la population a du mal à se procurer de la nourriture et des médicaments, rapporte la chaîne britannique BBC.

Ces braquages sont vus par la population comme des actes de désespoir de la part de personnes qui n’ont pas de casier judiciaire et qui tentent de régler des factures. Au Liban, les retraits bancaires sont plafonnés afin de limiter l’accès des citoyens à leur compte bancaire. Donnant lieu régulièrement à des scènes surréalistes où les Libanais doivent faire la queue pour tenter de négocier quelques billets en plus du montant mensuel autorisé (entre 200 et 300 dollars maximum).

À voir également sur Le HuffPost :

Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers. Si vous souhaitez visionner ce contenu, vous pouvez modifier vos choix.

Lire aussi