Et au bout de la folie, la 2e étoile

L'équipe de France après sa victoire en finale de la Coupe du monde.

Au terme d'une rencontre étrange et débridée, la France remporte son deuxième titre mondial face à la Croatie 4-2.

Une finale, c’est le glissement du particulier au général. Le petit coup d’œil du tireur de coup franc, une décision arbitrale peu claire, un retard de deux dixièmes de seconde au marquage... Après, il y a l’évidence que l’on plaque, les discours qui viennent étayer le résultat a posteriori et tenir lieu de vérité officielle et puis les réactions en cascade, les copies –le système, la disposition tactique, le management et même les gestes via les gosses sur les terrains– favorisées par la mondialisation, les explications sur les explications.

La finale du Mondial russe renverra quand même les constructions à venir à une forme de vacuité. Les Bleus ont explosé (4-2) dimanche la Croatie à Moscou pour accrocher une deuxième étoile de champion du monde à leur maillot après celle de 1998 et cette finale a marché sur la tête. Du début à la fin. On s’est pincé: tous les joueurs qui avaient le plus œuvré à les emmener en finale (N’Golo Kanté, Raphaël Varane, Hugo Lloris) étaient dans un jour épouvantable. Et certains autres (Benjamin Pavard, Lucas Hernandez) à la frontière. Mais c’est passé. Parce qu’ils n’ont pas regardé leurs chaussures pour autant. Parce qu’un Antoine Griezmann, un Kylian Mbappé, un Samuel Umtiti et un Paul Pogba sont restés vivants sous les décombres collectifs. Parce que Luka Modric et consors ont rendu les armes alors qu’il restait une demi-heure de jeu, et dieu sait qu’il y avait moyen de faire des choses en une demi-heure d’un match pareil.

Duels perdus

Et parce que l’arbitre argentin, Nestor Pitana, a servi la bonne fortune tricolore. Les Bleus sont mal rentrés dans le match: on l’a vu à la palanquée de duels perdus au milieu du terrain – Kanté à l’agonie – et à trois ou quatre initiatives vaseuses qui disait l’inquiétude, un dribble de dégagement suicidaire du défenseur Samuel Umtiti, un oubli de Benjamin Pavard, les mecs un peu tête (...)

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