Attentat à Moscou : « aucune preuve » de l'implication de l'Ukraine, selon les États-Unis

Selon un dernier bilan, l'attaque au Crocus City Hall à Moscou, vendredi 22 mars, a fait cent trente-sept morts dont trois enfants. Le lendemain, onze personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles quatre assaillants présumés. Accusés de « terrorisme », ces derniers ont été placés, dimanche, en détention provisoire pour deux mois par un tribunal de la capitale russe. Visiblement marqués, trois des accusés ont plaidé coupable selon le tribunal. L'un d'entre eux, un natif du Tadjikistan, a « reconnu entièrement sa culpabilité ».

Dans une allocution, samedi, Vladimir Poutine avait dénoncé un acte « terroriste barbare » et annoncé que « les quatre auteurs » de l'attentat avaient été arrêtés « alors qu'ils se dirigeaient vers l'Ukraine », a fait savoir La Tribune. Ce dimanche, dans un entretien télévisé, la vice-présidente américaine Kamala Harris a affirmé qu'il n'y avait « aucune preuve » de l'intervention de Kiev dans cette attaque. « L'État islamique (EI) porte l'entière responsabilité de cet attentat. Il n'y a eu aucune implication ukrainienne », a rajouté la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

À lire aussi Attentat de Moscou : l'autre guerre (mondiale)

Sur un de ses comptes Telegram, le groupe djihadiste avait affirmé dès vendredi soir que l'attaque avait été menée par quatre de ses membres, et s'inscrivait « dans le contexte (...) de la guerre faisant rage » entre le groupe et « les pays combattant l'islam ». Pourtant, les services de sécurit...


Lire la suite sur LeJDD