Attaques contre Brigitte Macron: Emmanuel Macron déplore "les fausses informations" ciblant sa femme
Emmanuel Macron a dénoncé vendredi 8 mars "les fausses informations et les scénarios montés", évoquant les rumeurs sur les réseaux sociaux prétendant que son épouse est une femme transgenre.
"La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité", a commenté le président de la République, interrogé par des journalistes sur le sujet à l'issue de la cérémonie scellant l'IVG dans la Constitution.
Depuis 2017 et l'élection d'Emmanuel Macron, des théories conspirationnistes essaiment régulièrement sur les réseaux sociaux clamant que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel.
Les réseaux sociaux, "formidable lieu d'expression des plus fous"
Selon ces théories, un vaste complot serait à l'œuvre pour masquer ce changement d'état civil, à en croire cette rumeur qui s'est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.
"Contre ce machisme, il faut utiliser le droit, la justice", a déclaré Emmanuel Macron, appelant à un renforcement de "l'ordre public numérique" sur les réseaux sociaux, "un formidable lieu d'expression des plus fous" qu'il estime encore être "sans règles."
Deux femmes seront d'ailleurs jugées le 6 mars 2025 au pénal en diffamation à Paris pour avoir diffusé des rumeurs transphobes sur l'épouse du chef de l'État, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
"Énorme travail à faire d'éducation"
L'ex-Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et l'ex-Première dame américaine Michelle Obama avaient elles aussi été ciblées par des rumeurs prétendant qu'elles étaient nées assignées homme, en 2017 et 2018.
Le président de la République, venu vendredi 8 mars sceller aux côtés du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti l'IVG dans la Constitution, a estimé qu'il "y avait un énorme travail à faire d'éducation", arguant que "le combat féministe, ce n'est pas un combat des femmes, c'est un combat des hommes et des femmes."