Attaque “terroriste” à l’arbalète devant l’ambassade israélienne à Belgrade

L’attaque a eu lieu vers 11 heures et “on ignore encore si l’ambassade elle-même ou ses employés” en étaient la cible, observe Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL), avant de dérouler le fil des événements.

L’assaillant, âgé de 25 ans, “s’est approché du garde pour lui poser des questions sur un musée et d’autres sites à proximité. L’officier a répondu qu’il n’y avait pas de musée à proximité”, raconte le site. Après s’être éloigné un moment, le jeune homme est revenu vers la guérite, “a sorti l’arbalète d’un sac et tiré dans le cou du garde”. Ce dernier a alors “ouvert le feu” sur son assaillant, “qui est décédé peu de temps après”.

“L’ambassade était fermée pour le week-end au moment de l’attaque”, précise Ynet News. “L’ambassadeur d’Israël Yahel Vilan a confirmé l’incident et a souhaité à l’officier un prompt rétablissement” ajoute le site israélien. Hospitalisé dans un état critique, le policier de 34 ans a été opéré et son état est stable.

Arrestation en lien avec l’attaque

“C’est un acte terroriste contre la Serbie”, a déclaré à la presse le ministre serbe de l’Intérieur, Ivica Dacic, ajoutant que l’assaillant et ses éventuels complices étaient soupçonnés d’avoir “des connexions avec le mouvement wahhabite” – une branche ultraconservatrice de l’islam sunnite, majoritaire en Arabie saoudite.

“Les autorités serbes ont identifié l’agresseur comme Milos Zujovic, né en 1999 dans la ville de Mladenovac, à environ 48 km de la capitale”, rapporte la BBC. Il s’était installé à Novi Pazar, “le centre culturel de la minorité musulmane bosniaque”, et portait depuis sa conversion à l’islam le “nom religieux” de Saladin, précise la radiotélévision britannique.

M. Dacic “a précisé qu’une personne avait été arrêtée à proximité du lieu de l’attaque” et que la police enquêtait “sur un éventuel réseau et des liens avec des groupes terroristes étrangers”, écrit Euronews.

L’homme arrêté est un habitant de Belgrade qui avait déjà eu maille à partir avec la justice il y a deux ans pour avoir géré plusieurs sites sur internet appelant au “jihad”. Il est soupçonné d’avoir “directement participé au soutien logistique et à l’organisation” de l’attaque de samedi, a indiqué le ministre.

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