Assaut du Capitole : deux nouveaux leaders des Proud Boys condamnés

Ethan Nordean et Dominic Pezzola, 45 ans, ont « conspiré pour empêcher, entraver et retarder » la certification de la victoire du démocrate Joe Biden sur le président sortant Donald Trump, selon les services du procureur de Washington, Matthew Graves. (Image d'illlustration)   - Credit:BRYAN OLIN DOZIER / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Ethan Nordean et Dominic Pezzola, 45 ans, ont « conspiré pour empêcher, entraver et retarder » la certification de la victoire du démocrate Joe Biden sur le président sortant Donald Trump, selon les services du procureur de Washington, Matthew Graves. (Image d'illlustration) - Credit:BRYAN OLIN DOZIER / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Un ancien meneur du groupe d'extrême droite américain Proud Boys a été condamné vendredi à 18 ans de prison pour son rôle lors de l'assaut du Capitole, l'une des plus lourdes peines prononcées dans cette affaire, et un autre a reçu dix ans d'emprisonnement. La peine de prison d'Ethan Nordean égale celle de Stewart Rhodes (fondateur de la milice d'extrême droite Oath Keepers), qui était la plus longue prononcée pour cette attaque. L'homme de 32 ans a été reconnu coupable de complot contre les institutions américaines.

Ethan Nordean et Dominic Pezzola, 45 ans, ont « conspiré pour empêcher, entraver et retarder » la certification de la victoire du démocrate Joe Biden sur le président sortant Donald Trump, selon les services du procureur de Washington, Matthew Graves.

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Le 6 janvier 2021, des milliers de partisans du républicain s'étaient réunis à Washington pour dénoncer le résultat de l'élection de 2020. Une foule avait pris d'assaut le Capitole, siège du Congrès américain, provoquant une onde de choc mondiale.

« Trump a gagné »

Ethan Nordean, surnommé le chef du « ministère de l'autodéfense » du groupe, avait sélectionné Dominic Pezzola et d'autres militants pour participer à l'attaque du Capitole, d'après Matthew Graves. Les dirigeants des Proud Boys avaient recruté des personnes qui suivraient leurs ordres et étaient « prêtes à recourir à la violence si nécessaire », a-t-il assuré.

Le jour d [...] Lire la suite