"Tu as l'impression de t'infliger certaines choses": Caroline Garcia s'effondre après son élimination à l'Open d'Australie

La victoire contre Naomi Osaka aura finalement été trompeuse. Caroline Garcia avait réussi à passer ce qui semblait être un test face à la Japonaise, ex n°1 mondiale, au premier tour. Finalement, il n'en est rien, avec cette élimination au deuxième tour face à une joueuse qui était à sa portée, balayant tous les espoirs placés en elle. En s'inclinant 6-4 7-6 (2) face à Magdalena Frech (69e mondiale), Caroline Garcia a déçu et était elle-même effondrée après la rencontre.

Garcia rattrapée par les émotions

La conférence de presse n'a pas été simple pour la Lyonnaise. "Mon rêve d'aller gagner le Grand Chelem est toujours là, c'est pour ça que des fois il y a cette impression de s'infliger certaines choses parce que c'est dur. C'est dur physiquement, c'est dur mentalement, tu as un adversaire en face de toi et il faut trouver des solutions", confie-t-elle en larmes.

"Dans le match je n'arrivais même plus à respirer donc comment je peux trouver la solution sur mon service si je n'arrive même pas à respirer, chose la plus simple au monde", constatait Caroline Garcia.

Les émotions sont compliquées à gérer par la 19e mondiale qui n'a visiblement pas la solution pour les contrôler: "C'est qu'un deuxième tour de l'Open d'Australie, je joue une fille moins bien classée que moi, pourquoi je me mets dans un état pareil ? Je n'en sais rien mais c'est comme ça depuis une certaine période et je n'arrive pas à passer au dessus, ça me bouffe."

Beaucoup de questions pour Caroline Garcia

"Des fois je me demande pourquoi je fais ça mais tous les jours je me dis que je vais continuer à essayer. Je pense qu'après ma carrière toutes ces choses m'auront fait apprendre sur moi-même", poursuit Caroline Garcia.

La question de prendre du recul a été évoquée: "Des fois on pense à faire un break, on se dit que ça peut permettre de penser à autre chose mais au final il y'a des bons et des mauvais paramètres en choisissant l'option de continuer ou de faire une pause. Aujourd'hui c'est un jour difficile mais je ne veux pas pour autant oublier le positif des précédentes semaines."

Article original publié sur RMC Sport