Art : comment les nouvelles technologies permettent de restaurer les œuvres d'art du passé

Bénie soit la musique, le seul art qui ne soit pas menacé par les outrages du temps ! Quand elle est jouée aujourd’hui, une symphonie de Mozart sonne de la même manière qu’à l’époque de sa composition, il y a trois siècles. Peinture et sculpture ne peuvent pas en dire autant. Les couleurs s’affadissent, les supports se corrodent, les œuvres s’abîment. Afin de ralentir leur érosion, elles sont donc régulièrement restaurées par le C2RMF, le Centre de recherche et de restauration des musées de France. Basée à Paris, avec une antenne à Versailles (Yvelines), cette structure a trois missions. D’abord de préparer l’œuvre à sa future restauration : quelles sont ses fragilités structurelles ? A-t-elle déjà été restaurée ? Et comment ? Deuxième mission : en apprendre davantage sur elle à la faveur d’un projet de recherche universitaire. C’est dans ce cadre que l’ensemble des œuvres de Modigliani a été récemment analysé ; les spécialistes du C2RMF ont ainsi découvert que durant ses périodes de vache maigre l’artiste réutilisait les mêmes toiles par souci d’économie. Enfin, le rôle du Centre consiste à étudier toute œuvre qui s’apprête à être acquise par un musée national, notamment pour l’authentifier.

Mais pour analyser ou restaurer une œuvre, il ne suffit pas d’un coup de pinceau ou d’un point de colle – on se souvient du recollage sauvage, à la glu, de la barbe du célèbre masque doré de Toutankhamon, au musée du Caire, en 2014. Pour ne pas risquer d’endommager les œuvres, et aussi pour (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Horoscope du mois d'octobre 2023 : que vous réservent les astres ?
Oneohtrix Point Never, maître du temps et des sons
L'Opéra Garnier se métamorphose avec la complicité de Tiffany & Co.
Podcast : quand les musées font dialoguer les œuvres
Voici comment on nomme une personne accro au chocolat !