Foire 1-54 : l'art contemporain africain à nouveau en parade à Londres

Nando's – Adolf Tafadzwa Tega, Au travail, 2020, Peinture à l'huile sur toile, 1300 x 1200 cm.   - Credit:Foire1-54/Spier Arts Trust.
Nando's – Adolf Tafadzwa Tega, Au travail, 2020, Peinture à l'huile sur toile, 1300 x 1200 cm. - Credit:Foire1-54/Spier Arts Trust.

À Londres, Touria El Glaoui, fondatrice de la Foire 1-54, rendez-vous devenu incontournable qui met l'art contemporain africain sur le devant de la scène, peut se réjouir. Cela fait exactement dix ans qu'elle s'est jetée dans le bain de cette manifestation devenue incontournable au fil des ans. Du scepticisme de certains observateurs au départ à la pandémie du Covid-19, en passant par les effets économiques qui ont entouré le long feuilleton du Brexit, son chemin ne fut pas un long fleuve tranquille. Cela ne l'a pas empêché de réussir à organiser dix éditions de manière consécutive et de faire de sa manifestation un moment à la fois artistique et commercial de haute tenue. « Cette foire a été conçue comme une réponse à un déséquilibre d'accès aux artistes du continent africain et de la diaspora. Je voulais créer une plateforme qui démontre la créativité d'un continent aux multiples facettes et qui abrite beaucoup de talents. Un espace où tout le monde se rencontre : artistes, curateurs, galeries, institutions. Je ne comprenais même pas qu'un tel espace n'existe pas. Aujourd'hui, les voix de ces artistes existent et deviennent de plus en plus fortes. C'est cela qui me touche. Nous avons réussi à impacter le marché. Ces artistes font désormais partie de l'écosystème de l'art », commente-t-elle.

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