Argentine: la fonction publique en grève pour protester contre les licenciements massifs du gouvernement Milei

Ce mercredi 3 avril est une journée de mobilisation dans la fonction publique argentine alors que la semaine dernière, le gouvernement de Javier Milei a annoncé que les contrats de 15 000 fonctionnaires qui arrivaient à échéance le 31 mars ne seraient pas renouvelés.

De notre correspondant à Buenos Aires,

Avec cette vague massive de licenciements, le président ultralibéral approfondit son plan « tronçonneuse ». Javier Milei est obsédé par l’idée de remettre les comptes publics à l’équilibre, et ce, à n’importe quel prix, et il est persuadé que l’État est à la cause de tous les problèmes de son pays.

Le président argentin répète à l’envi qu’il a déjà licencié 50 000 fonctionnaires, même si les chiffres officiels disponibles indiquent que le nombre de licenciements était plus proche de 10 000 jusqu’à il y a peu. Ce qui est en revanche certain, c’est que depuis la semaine dernière, des milliers de fonctionnaires ont appris leur licenciement. Selon le porte-parole de la présidence, on parle de 15 000 personnes licenciées, tandis que 55 000 contrats sont actuellement en révision.

Selon le relevé effectué par le syndicat ATE, ces licenciements ne semblent pas découler d’une méthodologie liée à l’ancienneté. En témoigne le licenciement de Lucas Berengua, technicien du service météorologique national, remercié la semaine dernière après vingt et un ans de bons et loyaux services.

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