Après la mort de leur père à Cuba, des Québécois reçoivent la mauvaise dépouille

L’histoire est totalement invraisemblable. Le 22 mars dernier, Faraj Allah Jarjour, un Québécois de 68 ans, était en vacances à Cuba avec sa famille quand il a été victime d’une crise cardiaque en pleine baignade. Ses proches ont tenté de le secourir, tout comme des employés de l’hôtel dans lequel il séjournait, mais en l’absence de secouristes, l’homme est décédé sur place.

Sans réponse des services de secours, le personnel de l’hôtel a décidé d’allonger Faraj Allah Jarjour sur un transat et de recouvrir son corps d’un drap blanc. L’homme est resté ainsi pendant plus de huit heures au soleil, selon « Le Journal de Québec », jusqu’à ce que des employés de la morgue viennent le récupérer… en voiture, faute d’ambulance ou de fourgon funéraire.

« Est-ce que votre père a des cheveux ? »

Au Canada, la famille de Faraj Allah Jarjour s’est rapidement rapprochée de l’ambassade de La Havane pour faire rapatrier le corps du sexagénaire. Une opération qui leur a coûté 10 000 dollars. Et une fois la date de restitution de sa dépouille connue, ils ont également organisé les funérailles, déboursant cette fois 15 000 dollars.

Seulement, il y a quelques jours, la famille a reçu un appel particulièrement troublant de la part du salon funéraire censé s’occuper de Faraj Allah Jarjour. La fille du défunt a ainsi expliqué à Radio Canada qu’ils avaient demandé à son frère : « Est-ce que votre père a des cheveux ? » Négatif. « Est-ce que votre père a des tatouages ? » Négatif…

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