Après l’évasion d’un détenu de 17 ans en Haute-Savoie, un mandat d’arrêt européen émis

Placé en détention pour un vol à main armée, le jeune homme est parvenu à se faire la belle durant un transfert médical. Il n’est pas armé, selon le parquet.

Après l’évasion d’un détenu de 17 ans en Haute-Savoie, un mandat d’arrêt européen a été émis (photo d’illustration prise au printemps 2019 et montrant la prison de Bonneville, où le jeune homme était placé en détention provisoire).
ROMAIN LAFABREGUE / AFP Après l’évasion d’un détenu de 17 ans en Haute-Savoie, un mandat d’arrêt européen a été émis (photo d’illustration prise au printemps 2019 et montrant la prison de Bonneville, où le jeune homme était placé en détention provisoire).

JUSTICE - Sa cavale concerne désormais l’ensemble des polices de l’UE. Un mandat d’arrêt européen a été émis contre un détenu de 17 ans qui reste introuvable ce vendredi 29 décembre, cinq jours après son évasion de la maison d’arrêt de Bonneville, en Haute-Savoie, a indiqué le parquet d’Annecy.

Le juge d’instruction en charge du dossier « a émis un mandat d’arrêt que j’ai fait diffuser au niveau européen », a indiqué à l’AFP la procureure de la République Line Bonnet, confirmant une information de BFMTV.

Chou blanc pour les gendarmes

Le mineur, placé en détention provisoire le 18 décembre pour un vol à main armée survenu dix jours plus tôt, s’était enfui lors d’un transfert médical dimanche, alors qu’il était transporté vers le centre hospitalier Alpes-Léman, à Contamine-sur-Arve pour une suspicion de fracture au poignet. Il avait profité de « l’ouverture de la porte coulissante du véhicule pénitentiaire pour que le conducteur s’installe afin de prendre la fuite à pied », entravé avec un poignet menotté à la ceinture, a encore précisé Line Bonnet.

Considéré comme « assez dangereux », selon une source proche de l’enquête, il n’est pas armé et n’a profité d’aucune complicité, a précisé le parquet.

Un appel à témoin accompagné d’une photo du jeune homme a été publié en début de semaine sur les réseaux sociaux par la gendarmerie qui a déployé, en vain, un important dispositif pour l’interpeller.

Après son évasion, des dizaines de gendarmes avaient en effet ratissé la zone de sa disparition, assistés notamment par une équipe cynophile et un drone thermique.

VIDÉO - Ce que l'on sait de l'évasion d'un détenu de 17 ans de la maison d'arrêt de Bonneville lors d'une extraction médicale

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