Après la disparition de Justine en Corrèze, ces éléments qui inquiètent

La procureure de la République s’est exprimée ce 26 octobre au sujet de la disparition à Brive de Justine Vayrac, une jeune femme de 20 ans (photo d’illustration prise en Provence en avril 2022).
Laurent Coust / SOPA Images / LightRocket via Getty Images La procureure de la République s’est exprimée ce 26 octobre au sujet de la disparition à Brive de Justine Vayrac, une jeune femme de 20 ans (photo d’illustration prise en Provence en avril 2022).

FAITS DIVERS - Les zones d’ombre commencent à s’éclaircir et un faisceau d’indices inquiétants émerge. La procureure de la République de Brive (Corrèze), a donné une conférence de presse ce mercredi 26 octobre après la disparition de la jeune Justine Vayrac, 20 ans, qui n’a plus donné de nouvelles depuis dimanche et une sortie en boîte de nuit à Brive. L’occasion pour la magistrate de donner des détails sur l’enquête.

La procureure Émilie Abrantes a confirmé que des « traces de sang » avaient été retrouvées au domicile de l’homme qui est gardé à vue depuis mardi, « dans sa chambre » précisément, ainsi que dans son véhicule. Des expertises ADN sont en cours pour déterminer si ces traces correspondent au profil génétique de la jeune femme. Au début de l’enquête, sa voiture avait déjà été retrouvée ouverte à proximité de la discothèque.

En outre, la magistrate a ajouté que « le sac à main contenant des effets personnels » de la jeune femme avait aussi été retrouvé « calciné » à proximité du domicile du gardé à vue, qui est la dernière personne à avoir été en contact avec Justine Vayrac. Comme indiqué précédemment par les services judiciaires, il s’agit d’une « connaissance amicale rencontrée quelques fois au sein de la boîte de nuit » et qui aurait accompagné Justine alors qu’elle sortait s’aérer pendant la soirée.

De vastes opérations de gendarmerie ont lieu dans les environs, notamment pour sonder les différents plans d’eau alentour et mener une battue. La garde à vue de l’homme a été prolongée de 24 heures ce mercredi après-midi, a fait savoir la procureure.

En revanche, Émilie Abrantes a profité de cette prise de parole officielle pour tordre le cou à plusieurs rumeurs qui circulaient ces derniers jours. « Le placement en garde à vue d’une seconde personne n’est absolument pas confirmé. De même, il a pu être indiqué que le téléphone de Justine Vayrac avait été retrouvé dans la chambre de l’homme qui est placé en garde à vue, ce n’est pas le cas », a-t-elle expliqué.

« Les investigations se poursuivent », a encore précisé la procureure, indiquant que les prochains actes de procédure auraient lieu ce jeudi matin. « Nous nous orientons vers l’ouverture d’une information judiciaire devant un magistrat du pôle criminel de Limoges », a-t-elle ajouté.

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