Antoine de Caunes : son interview très compliquée avec Bob Dylan... "L’enfer !"

La rencontre la plus importante à vos yeux ?

Antoine de Caunes : (Il réfléchit)… Ça reste Frédéric Dard. Je l’explique dans Perso, il faisait quasi partie de la famille. Je le lisais à ma mère sur la plage, et on se poilait tous les deux. C’était un pote de mon père, Georges. Frédéric avait songé à lui pour une adaptation ciné de San Antonio chez les macs. Je n’avais jamais cherché une photo de lui, je l’imaginais donc proche de son personnage San Antonio. Une sorte de Belmondo, hâbleur, super sportif, incisif. Quand j’ai fait sa connaissance, j’avais une trentaine d’années, et ce moment a été très particulier. Comme si je rencontrais un héros de fiction. A partir de là, on a été très liés. Dard m’a appris à lire et rire en même temps.

La plus intimidante ?

Ma première fois avec Bruce Springsteen. Un moment incroyable. J’éprouve une telle vénération pour lui. Je ne l’avais jamais vu en concert. Fin des années 70, j’étais peu fortuné et j’avais fait le voyage jusqu’à New York, d’abord en train, puis en charter via le Luxembourg et l’Islande rien que pour le voir sur scène. Un ami, Garland, m’a proposé de le rencontrer. J’étais toute tremblante, une ado de 12 ans. Garland m’a emmené dans sa loge. Bruce s’était fait une entorse et venait de recevoir une piqûre. Pourtant, il s’est levé, très ému à l’idée qu’un petit Français ait fait tout ce périple. Il m’a serré dans ses bras, tout gluant, poisseux du concert. Pour moi, cel... Lire la suite sur Télé 7 Jours

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