Animaux, plantes : pourquoi la couleur bleue est-elle très rare dans la nature ?
On ne dirait pas comme ça, sur une planète qui est littéralement surnommée la "planète bleue" pour sa surface majoritairement composée d'eau, mais le bleu est une couleur rare dans la nature. Très peu d'animaux, et de rares végétaux, comportent ce pigment.
Pour expliquer ce phénomène, il faut revenir à la base des couleurs. Pour rappel, la couleur d'un objet, tel qu'on peut le voir en tant qu'humain, dépend de la longueur d'ondes que celui-ci est capable d'absorber et de refléter. Les humains ne voient qu'une petite partie du spectre électromagnétique, de 400 nanomètres (rayons ultraviolets) à 700 nanomètres (rayons infrarouges). Sur ce dégradé de couleur, le bleu se situe entre le vert/turquoise et le violet, autour de 400 à 500 nanomètres.
On dit que sa longueur d'ondes est "courte", donc très énergique. Pour voir l'objet en bleu, il faut que ce dernier n'ait pas absorbé cette couleur, mais qu'au contraire, il ait absorbé toute la partie rouge du spectre lumineux, une lumière très peu énergique, à la longueur d'ondes dite plus "longue". Or, il est plus difficile d'absorber ces dernières. Peu d'animaux ou de plantes possèdent les caractéristiques pour le faire, au niveau moléculaire. Les plantes, qui reçoivent plus d'énergie via la lumière bleue, plus énergique, ont stratégiquement plutôt intérêt à absorber celle-ci pour survivre.
Dans le monde végétal, moins de 10 % des 300 000 espèces recensées sont bleues à nos yeux. On pense par exemple au bleuet, à la jacinthe, à l'hortensia, (...)
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