Angoisse autour d’une centrale d’enrobage à Reims

Voici à quoi pourrait ressembler l’usine d’enrobage de la société Kentsel. - Credit:
Voici à quoi pourrait ressembler l’usine d’enrobage de la société Kentsel. - Credit:

Les habitants de la Neuvillette observent avec inquiétude les pelleteuses qui s'affairent aux abords de Leclerc, à Saint-Brice-Courcelles. Ici, Kentsel entame la construction d'une centrale à béton et d'un centre de tri de déchets. Mais l'entreprise de travaux publics y prévoit également une centrale d'enrobage au bitume de matériaux routiers. Une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE), qui a fait l'objet d'une consultation publique au début de l'été, lors de laquelle les riverains ont fait part de leurs craintes. « Les vents dominants, orientés d'ouest en est, risquent d'emmener les émissions polluantes de la centrale vers le quartier résidentiel et le groupe scolaire de la Neuvillette, situés à moins de 1 kilomètre », précise l'association Air Environnement Grand Reims. Selon la mairie, la centrale n'aurait pour but que d'alimenter les chantiers rémois de Kentsel. « Mais la capacité annoncée de 100 000 tonnes par an en ferait l'une des plus importantes de France », ajoute Gérard Crouzet, président de Reims Verts l'Avenir, dont la pétition lancée avec d'autres associations environnementales contre le projet a recueilli près de 14 000 signatures. Sa réalisation reste toutefois suspendue à l'autorisation de la préfecture, où l'instruction est en cours §