Alpine précise son arrivée aux États-Unis

1974 pour Citroën, 1987 pour Renault, 1991 pour Peugeot : les constructeurs français ont quitté le marché automobile américain il y a plusieurs dizaines d’années déjà. Dans le cas de Renault, la marque fut pendant un temps l’une des « Françaises les plus Américaines ». En effet, après quelque 100 000 importations de 4CV, Dauphine et Caravelle (Floride en France) dans les années 50, Renault noua un partenariat dans les années 70 avec le quatrième groupe automobile américain : AMC.

Celui-ci intégra le groupe Renault en 1983, qui profita des synergies croisées pour distribuer Jeep dans son réseau en Europe (lancement du Cherokee XJ par la Régie), et surtout assembler certains de ses modèles au pays de l’Oncle Sam. La R9 deviendra ainsi Encore, la R11 Alliance. Plus tard, la R21 sera vendue sous Eagle comme Medallion, la R25 comme Premier. Las, après des ventes en baisse, Renault quittera l’aventure américaine en 1987.

Une marque qui parle très peu aux Américains

Depuis, le Losange n’a eu de cesse de lorgner sur les États-Unis. La stratégie expansionniste de Carlos Ghosn avait encore moins douché ces espoirs qui ne s’étaient toutefois pas concrétisés. Il faut dire que le marché américain a beaucoup de spécificités propres. À l’heure où Renault proposait il y a encore dix ans principalement de petits modèles, et notamment diesel, cette doublette n’était pas du tout adaptée aux exigences du marché américain.

Ce qui se vend là-bas ne se vend pas forcément en Europe, et inversement. Il faut...Lire la suite sur Autoplus