"Vous allez être surpris": Valérie Hayer certaine de pouvoir battre le RN aux européennes
L'eurodéputée Renaissance Valérie Hayer affirme n'avoir pas hésité "une seule seconde" lorsqu'Emmanuel Macron lui a proposé de prendre la tête de la liste de la majorité aux élections européennes, un choix dévoilé ce jeudi 29 février.
Après nombre de refus dans le camp présidentiel, de Bruno Le Maire à Julien Denormandie, le choix d'Emmanuel Macron s'est porté sur cette femme de 37 ans, originaire de la Mayenne, encore largement inconnue du grand public.
"On a beaucoup dit que j'étais inconnue du grand public", a justement relevé Valérie Hayer au 20 Heures de TF1 ce jeudi, avant de souligner qu'elle est "connue et reconnue au Parlement européen" pour son travail.
Hayer dénonce la "schizophrénie politique du Rassemblement national"
Diplômée en droit public, ancienne vice-présidente du Conseil départemental de la Mayenne, Valérie Hayer est issue du parti centriste UDI. Ancienne collaboratrice parlementaire de l'ex-ministre Jean Arthuis, elle a rejoint Emmanuel Macron en 2017 avant d'être élue députée européenne en 2019.
La bataille s'annonce toutefois difficile face à la liste du Rassemblement national, menée par le président du parti, Jordan Bardella, qui devance celle de la macronie dans les sondages. Valérie Hayer se veut offensive, dénonçant la "schizophrénie politique du Rassemblement national".
Ce jeudi, cette fille d'agriculteurs a notamment cité la confusion créée par des critiques de Jordan Bardella sur les prix planchers des produits agricoles, une mesure défendue de longue date au RN. Emmanuel Macron a formulé cette proposition en réponse à la colère des agriculteurs depuis plusieurs mois.
"Vous allez être surpris"
En janvier, Valérie Hayer a pris la tête du groupe centriste Renew au Parlement européen succédant à Stéphane Séjourné, longtemps pressenti comme tête de liste mais finalement nommé ministre des Affaires étrangères.
"Ma mission elle est très claire, c'est de la gagner cette campagne", a-t-elle déclaré sur TF1. "Quand j'écoute le Rassemblement national et Jordan Bardella, j'ai l'impression qu'il ne faudrait même pas rentrer en campagne. Eh bien non, c'est mal me connaître. C'est mal connaître le président de la République", a-t-elle ajouté.
Avant de conclure: "Je pense que vous allez être surpris, et même, je dirais, rendez-vous le 9 juin".